24 mai 2016

Le gouvernement meurt d'envie de traduire en justice les sites "complotistes"


Clavreul lâche une expression qui en dit long en fin de vidéo: "On va cibler un certain nombre d'adversaires et on ne va pas les lâcher". On constate donc que le but n'est pas de sanctionner les dérives mais de coincer à tout prix "les adversaires", ceux qui ont de la notoriété et qui dérangent en gros. Ces propos confirment que les sites dit "complotistes" sont plus que jamais devenus des cibles à abattre pour le gouvernement.
- Fawkes

Le dimanche 15 mai 2016, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) de Sacha Reingewirtz organisait les « Secondes Assises de la lutte contre la haine sur Internet ». Gilles Clavreul, député interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et donc membre du gouvernement, s’y est illustré en tenant des propos qui rapprochent un peu plus la France de la dictature assumée.

« Il s’agit surtout d’identifier qui sont les leaders d’opinion sur Internet [...], ils s’appellent Soral, ils s’appellent Dieudonné, ils s’appellent maintenant Henry de Lesquen. [...]

Heureusement, il arrive, si je puis dire heureusement, il arrive que même quelqu’un comme Alain Soral, qui est maintenant à la tête d’une véritable PME, déborde, dérape, et c’est comme ça qu’on arrive à le déférer devant la justice, mais il est vrai que sinon, son site Égalité & Réconciliation dans l’ensemble est tout le temps à la ligne jaune, mais il ne la franchit pratiquement jamais.

Et on a le même problème avec un certain nombre de sites conspirationnistes, je dirais que je suis même encore plus inquiet et préoccupé par le fait que l’on n’arrive pas, tout simplement faute de moyens légaux, à traduire devant la justice des sites qui ont développé par exemple les théories alternatives sur les attentats de Saint-Denis ou du Bataclan. »

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