10 avril 2015

France, 123 tombes pillées : aucune réaction du gouvernement et des journalistes

S’il s’était agi d’un cimetière musulman, l’ensemble de la presse aurait évoqué les faits. S’il s’était agi d’une seule tombe d’un cimetière juif, François Hollande aurait immédiatement arrêté son discours du jour sur la Shoah pour se rendre sur place ; Manuel Valls aurait, avec une même célérité, stoppé l’une de ses crises d’hystérie à la tribune de l’Assemblée pour rejoindre Matignon dans le but d’y rédiger une nouvelle loi anti-antisémite et liberticide.

Mais ce n’est qu’un cimetière français qui a été pillé à Grabels. Ce ne sont que les tombes de simples citoyens qui ont été souillées, dégradées. Pour les gendarmes de leur République, l’enquête est déjà close : il s’agit d’un « banal » vol de métaux. Une cinquantaine de kilos de bronze ont été volé. S’attaquer à un cimetière français n’est jamais une profanation. Pour leurs agents, détruire une tombe juive pour « s’amuser » ou voler, c’est un crime antisémite. Détruire une tombe chrétienne pour les mêmes motifs est simplement un insignifiant jeu d’une bande de jeunes excusés par avance, ou le résultat d’un délit sur lequel ces agents savent déjà qu’ils n’enquêteront jamais.

Les criminels qui ont profané le cimetière de Grabels ne seront sans doute jamais retrouvés : les plaques funéraires, les crucifix en bronze, les poignées de caveau, ne le seront pas jamais. Cela permettra au moins au gouvernement d’occupation de ne pas avoir à expliquer pourquoi des criminels étrangers connus pour vivre en parasite sur le dos des sociétés européennes depuis 2 000 ans sont laissés libres d’agir quand les nationalistes subissent répression, arrestations, perquisitions, emprisonnements.

Les gendarmes ont simplement procédé à quelques constatations dimanche dernier. Pour le reste, alors que les coupables ne seraient certainement pas difficiles à trouver dans un camp ou un autre, ils ont demandé aux victimes de contacter la brigade de gendarmerie de Saint-Gély-du-Fesc au 04 67 91 73 00.

Pour mémoire, lors d’un incident commis par quatre jeunes en Alsace dans un cimetière étranger juif, plusieurs centaines de membres des forces de l’ordre et de la justice ont été mobilisés. Le cimetière avait alors été « modélisé » en trois dimensions par un long et coûteux processus. Mais les victimes étaient alors à l’avant-garde de leur République.

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