28 mars 2015

Valls : le diable a les cheveux blonds !

Après les semaines saintes et angéliques de l’époque Charlie, le diable est de retour. Il ne porte pas de kalachnikov, ni de ceinture explosive, il ne décrète pas de fatwas et il parle français. Il ne porte pas la barbe, il n’est peut-être pas en Prada, mais il a les cheveux blonds. Le premier ministre socialiste en campagne politique a moins l’esprit vaillant que lorsqu’il combat sémantiquement l’islamo-fascisme et l’ennemi intérieur dans les banlieues. Et ses mots trahissent trop ses intentions. Lorsqu’il avoue vouloir « stigmatiser » le Front national, on comprend que le désir de crucifier le parti très à droite, de l’ériger en martyr christique pour néantiser l’opposition parlementaire est patent. La gauche professionnelle de l’indignation a sonné le tocsin parce que le maire de Béziers a décidé d’honorer la mémoire d’Hélie de Saint Marc, grand résistant, déporté par les nazis, valeureux soldat et partisan de l’Algérie française, en lui dédiant une rue.

Mais la droite ? Quand donc a-t-elle amorcé la moindre manifestation pour protester contre les rues Lénine, grand massacreur en chef, ou contre les rues Maurice-Thorez, déserteur et stalinien de la première à la dernière heure ? Des municipalités communistes ont élevé des plaques en hommage au terroriste Ibrahim Abdallah, condamné pour assassinat de deux diplomates et toujours en prison. La droite a-t-elle mené le combat qui s’imposait contre ce soutien de l’extrême gauche à une violence terroriste qui ensanglante la France ?

Le monopole de la guerre des rues ne devrait pas être laissé à une gauche indigne de s’indigner.

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