23 octobre 2014

Pubertés précoces

Les pédiatres de l'Association française de pédiatrie ambulatoire viennent de se rapprocher de ceux de l'Association française des pédiatres endocrinologues libéraux afin d'élaborer des documents à destination des soignants, pour qu'ils puissent répondre à toutes les questions que se posent les parents inquiets face à l'apparition des signes de puberté précoce chez leur enfant. Ces deux associations souhaitent également lancer une étude sur ce problème de plus en plus fréquent et qui concerne plus souvent les filles que les garçons.

Dans leur communiqué, elles rappellent : "La puberté est un enchaînement complexe de phénomènes physiques et psychiques qui conduisent à la transformation d'une petite fille en jeune femme et d'un petit garçon en jeune homme. Elle se déclenche suite à une maturation progressive du système hormonal qui conduit à l'activation de la commande centrale de la puberté située dans le cerveau au niveau de deux glandes : l'hypothalamus et l'hypophyse." Normalement, chez les filles, tout commence entre 9 et 12 ans par le développement des seins et il se passe en moyenne deux ans avant l'arrivée des premières règles. Chez le garçon, l'augmentation du volume des testicules survient entre 11 et 13 ans.

Modifications de l'humeur

Mais voilà, des seins peuvent apparaître chez des fillettes de moins de 8 ans et les testicules de garçonnets peuvent se modifier avant l'âge de 9 ans. Ces signes pubertaires s'accompagnent d'une maturation des organes génitaux et d'une poussée de croissance. Certains parents décrivent également des modifications de l'humeur pouvant évoquer une entrée précoce dans la "crise de l'adolescence". Tous ces signes doivent les inciter à consulter. Les médecins proposent alors un certain nombre d'examens pour poser le diagnostic de puberté précoce, déterminer son origine (il existe des causes médicales comme une lésion dans le cerveau) et choisir le traitement approprié.

Selon les pédiatres, les deux principales causes de puberté précoce sont le surpoids et les perturbateurs endocriniens retrouvés dans notre environnement. Certains sont d'origine naturelle comme les phyto-oestrogènes présents dans le soja. Mais la majorité est issue de l'industrie chimique comme les traitements hormonaux contenant des œstrogènes de synthèse (contraceptifs et traitements de la ménopause rejetés dans les eaux usées et les rivières) ou les xéno-oestrogènes, substances chimiques dont la forme ressemble à celle des œstrogènes (les pesticides, les bouteilles en plastique ou encore les emballages alimentaires en renferment).

Comportement à risque

Les pédiatres estiment qu'un accompagnement psychologique est nécessaire pour aider les jeunes à surmonter ces bouleversements physiques et psychiques précoces. Un conseil qui prend tout son sens avec la lecture des résultats d'une étude toulousaine récemment présentée à un congrès à Marseille : selon ce travail, 72 % des filles ayant eu une puberté précoce ont des relations sexuelles à l'âge de 14 ans. Ces rapports sont souvent accompagnés de comportements à risque : absence de contraception, partenaires plus nombreux et/ou plus âgés et absence de prévention des MST. Les spécialistes parlent carrément d'une nouvelle pathologie qui pousse vers une rupture avec la famille et qui favorise l'entrée dans la délinquance. Il est vraiment temps d'agir.

Source

Paul : Il n'y a pas de fatalité à ce niveau, le mal est connu, identifié, les remèdes existent, mais rien n'est fait.
Les politiques, eux, ne semblent pas préoccupés et continuent leur offensive afin de sexualiser précocement les enfants, à travers le prosélytisme mené dans l’Éducation Nationale.
De la chaire fraiche pour les réseaux pédophiles...

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